Au moulin du Grésil, on a à coeur de protéger la planète. L'eau provient d'un puit. Le chauffage de la grande salle est assuré par de l'électricité générée par la turbine.
On mange local et le plus souvent bio : des produits issus d'un élevage respectueux de l'animal et des légumes de maraichers du coin.
Et puis, on composte les restes pour enrichir le potager du moulin.
Le moulin préserve la biodiversité. Ici, pas de désherbant. Et tant pis si des petites plantes s'imiscent ici et là sur la terrasse. Les plantes méllifères sont favorisées.
La grosse turbine produit déjà du chauffage, mais un projet d'amélioration du rendement est à l'étude. L'energie hydro-électrique, durable s'il en est, doit permettre l'autonomie énergétique complète.
Sur le ruisseau du Yoncq, on comptait cinq moulins. C'est dire si l'eau y a toujours coulé à flot.
Seul le Moulin du Grésil utilise encore la force motrice.
Deux autres moulins sont totalement détruits.
Par temps d'averses ou de pluies continues, le Yoncq se transforme presque en torrent
et l'eau dévale devant les vannes avec une force qui vaut le spectacle.
Des plantes sauvages et comestibles.
Plantain, lierre terrestre, orties, achillée millefeuille, reine des prés, pimprenelle, marjolaine sauvage,... Autant de plantes qui s'offrent à notre appétit tout autour du moulin.
Des ateliers de cueillette et cuisine sont proposés régulièrement sous forme de stages résidentiels ou non.